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mercredi 19 novembre 2008

eoliennes: organiser une consultation populaire locale ?

Le groupe NiVL de l’ancien ministre André Flahaut (PS), dans l’opposition au conseil communal, a ajouté un point à l’ordre du jour afin de débattre du projet de parc éolien au lieudit La Brie, à Baulers, à la frontière avec Lillois (Braine-l’Alleud).
La position du groupe est signée par treize mandataires qui siègent au conseil et au centre public d’action sociale. NiVL dit ne pas tomber dans le phénomène « nimby » ni remettre en cause le recours aux énergies non polluantes.
Mais il a l’impression d’un certain « emballement » qui s’expliquerait par les « bénéfices énormes qui se profilent dans ce secteur ».
Le groupe invite à trois réflexions préalables. Primo, il faut que les pouvoirs publics s’approprient le secteur. Secundo, il faut procéder à une évaluation de l’implantation de toutes les éoliennes existantes. Tertio, il faut écarte tout risque de voir les citoyens devenir les otages de nouveaux monopoles privés.
Selon NiVL, le promoteur qu’est la société Greenwind tente de faire accepter son projet « comme si cela allait de soi ». Il doit répondre à toutes les questions qui lui sont posées, « ce qui n’est pas le cas ». Ces questions, NiVL les posera lundi. Le groupe invite aussi le collège MR-CDH à organiser une consultation populaire locale.
Le groupe d’opposition rappelle que le bourgmestre de Brainel’Alleud, Vincent Scourneau (MR), refuse ce projet de parc éolien, à l’instar de Genappe qui a par contre accepté une antenne Astrid. NiVL rappelle aussi que le promoteur estimait indispensables à la rentabilité du projet les onze éoliennes initiales alors que le projet revu et corrigé ne propose plus que neuf engins. « Pourquoi la Ville de Nivelles devrait elle accepter sans rien dire ? », demande le groupe.
Au moins 51 % pour le public En tout état de cause, pour NiVL, si l’utilité du projet est prouvée pour la population et si la pertinence du lieu d’implantation est avalisée, il faut non seulement consulter la population locale mais aussi créer une société mixte où les pouvoirs publics détiendraient au moins 51 %du capital.
Les retours financiers serviraient ainsi à la collectivité.
Rappelons que selon l’association Energies-Dyle.be (Le Soir du 22 octobre), « si 12.000 foyers s’unissent, ils peuvent financer eux-mêmes ce projet à 100 % ». Et pour l’ASBL Genappe- Environnement, « le vent appartient à tous » alors qu’elle a « l’impression qu’une société privée veut en tirer tous les bénéfices ». ■ MICHAËL CHALKLIN LESOIR

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